À 2 doigts de transférer 300 000$ à un fraudeur.
- Bonny Coulombe

- 16 juil.
- 1 min de lecture
C’est ce qu’un de nos clients a évité in extremis.
Il reçoit un courriel de son fournisseur.
Tout est clean : logo, signature, ton pro.
Objet : changement de coordonnées bancaires.
Mais un détail le fait tiquer :
Le nouveau compte est à Toronto.
Son fournisseur, lui, est basé au Québec.
Il appelle.
Et là, confirmation : c’était une arnaque.
Ce type de fraude est en pleine explosion.
Et elle fonctionne parce que :
Le message est crédible.
Il tombe au bon moment.
Et personne ne vérifie vraiment.

Voici la procédure à appliquer :
1. Ne jamais se fier à un courriel.
Même s’il semble légitime.
2. Appeler le fournisseur.
Numéro connu.
Personne identifiée.
Demander confirmation du changement et de la raison.
3. Valider en interne.
Direction ou superviseur.
4. Tout consigner par écrit.
Date, heure, nom de la personne jointe, confirmation reçue.
Cette simple procédure a évité
300 000 $ de pertes.
Et parfois, c’est tout ce qu’il faut.
À condition d’y penser avant, pas après.
Parce que ce n’est pas “si” ça va arriver.
C’est juste une question de “quand”.




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