Quand la loi protège les fraudeurs : le cas des locataires abusifs récidivistes

Il y a ceux qui ne paient pas leur loyer par difficulté.

Et il y a ceux qui font de l’impayé un plan d’affaires.

Noomen Ouahadi et Souhail Derouich ont été expulsés 8 fois pour non-paiement.

À chaque fois, ils ont utilisé les failles du système pour retarder les procédures :

Demande de rétractation de jugement répétée.

Fausse excuse de décès… la même mère morte deux fois, à un an d’écart.

Et un jeu bien rodé avec des identités légèrement modifiées, des justificatifs douteux et des délais à répétition.

40 000 $ de pertes pour un propriétaire, 80 000 $ au total selon La Presse.

Et pourtant, aucune conséquence pénale.

Pourquoi font-ils ça ?

Parce que ça fonctionne.

Parce qu’ils savent que le système est lent, tolérant et rarement punitif.

Ils exploitent 3 choses :

L’aveuglement administratif : chaque décision est traitée comme un cas isolé.

La faiblesse des vérifications : pas de recoupement des identités, pas de preuve exigée pour certaines excuses.

L’usure psychologique : ils misent sur le découragement des propriétaires.

Ils le font par opportunisme, parfois par cynisme, mais surtout parce qu’ils ont compris une chose :

dans un système qui protège la forme plus que le fond, le mensonge paie.

Ce cas n’est pas une anomalie. C’est un signal d’alarme.

Quand un système ne distingue plus la bonne foi de la mauvaise intention,

Quand des jugements s'accumulent sans exécution réelle,

Quand la fraude devient une habitude sans conséquence…

Ce ne sont pas les petits escrocs qui gagnent.

C’est la confiance collective qui s’effondre.

Chez SarX, on traque aussi ces profils-là.

Pas seulement les arnaques financières classiques.

Mais ceux qui abusent des procédures, manipulent les failles et transforment les lois en bouclier.

Ce genre de fraude ne laisse pas de traces comptables.

Elle laisse des trous dans le portefeuille… et dans le système.