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Ce n’est pas toujours la fraude qui affaiblit une organisation.

  • Photo du rédacteur: Bonny Coulombe
    Bonny Coulombe
  • 16 juil.
  • 1 min de lecture

Parfois, c’est la peur de déplaire que ressent le gestionnaire.

Et elle coûte bien plus cher.



Il y a des décisions qu’on ne prend pas par conviction, mais par crainte.


Crainte de perdre son poste.


Crainte de déplaire à ceux “au-dessus”.


Crainte d’affronter une équipe qui s’est habituée à contourner l’autorité.


Crainte de voir ses failles personnelles mises à nu.


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Alors, les concessions s’accumulent.

Petites au début.

Puis de plus en plus lourdes, parce que des précédents se créent.


On accorde ce qu’on sait injustifié.


On évite les conflits au lieu de les résoudre.


On valide des demandes qui sapent l’équilibre, juste pour acheter la paix.


Ce n’est pas de la malveillance.

Mais ce n’est pas de la bonne gestion non plus.



La peur ne signe pas de chèques.

Mais elle laisse passer des décisions qui vident les comptes.


Elle fait taire la rigueur.


Et elle donne le pouvoir à ceux qui savent insister plus fort que les autres.




Et pendant ce temps :


La gouvernance devient décorative.


La crédibilité s’effondre.


L’argent public ou privé part dans des arbitrages absurdes.


Ceux qui veulent bien faire se taisent.


Et ceux qui abusent en profitent encore plus.



Chez SarX, on enquête aussi là-dessus.


Pas seulement sur les fraudes,

mais sur les climats de peur

et les mécanismes de renoncement déguisés en bonne entente.


Parce qu’un gestionnaire qui ne décide plus…

n’est plus un gestionnaire.



Et quand la peur devient la boussole,

ce n’est pas une question de "SI"

C’est une question de quand le système va imploser.

 
 
 

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