top of page
Rechercher

Comment faire parler sans poser de question ?

  • Photo du rédacteur: Bonny Coulombe
    Bonny Coulombe
  • 16 juil.
  • 1 min de lecture

ree

Parfois, ce n’est pas la question qui fait parler.

C’est un détail.


Une personne affirme ne pas se souvenir. Ce n’est pas toujours un mensonge.

C’est souvent un blocage. Et ce blocage ne saute pas sous la pression.

Il cède par un déclic.


Lors d’un entretien, un simple logo sur une facture a tout changé.

Pas la question. Le visuel.

La personne se fige. Puis enchaîne :


“Ce logo… je l’ai vu. Je m’en souviens maintenant. Il était dans un courriel, c’est exactement le même.”



Ce n’est pas un hasard.

C’est de la mémoire contextuelle.

Un souvenir bloqué peut ressurgir si un élément, une image, une sensation, une situation, refait surface.



Comment créer ces conditions propices au déblocage ?


1. Un seul élément à la fois.


Ne présentez pas tout d’un coup.

Chaque élément présenté individuellement peut agir comme un déclencheur. Trop en montrer brouille la perception.


2. Changer l’angle, pas la question.


La mémoire ne suit pas toujours un ordre logique.


Demandez ce qu’il s’est passé juste avant. Ou ce qu’une personne aurait pu observer. Parfois, un simple recadrage suffit.


3. Laisser le silence faire son travail.


Ne comblez pas les blancs.

Le cerveau a besoin de temps pour reconnecter les faits.

Un silence bien placé vaut souvent mieux qu’une relance insistante.


4. Activer les sens.


Posez des questions simples :


Qu’avez-vous vu ?

Entendu ?

Ressenti ?



La mémoire revient souvent par les sensations, pas par la logique.



Avant de conclure à la mauvaise foi, posez-vous cette question :


Ai-je vraiment créé les conditions pour qu’il puisse se souvenir ?



Parce que la mémoire,

ça ne se force pas.

Ça se déclenche.

 
 
 

Commentaires


bottom of page