Comme annoncé lors d’un commentaire LinkedIn, notre agence de détectives privés a enquêté sur Don Juan .
La conclusion de notre enquête sur Don Juan est : Non, il n’était pas arnaqueur!, et nous démontrons ici pourquoi.
Mais surtout cela va vous permettre de découvrir comment fonctionnerait notre agence de détectives privés dans un vrai cas.
Le cas Don Juan:
Don Juan est un personnage de fiction, ce qui règle une bonne partie du problème.
Le personnage a servi de base en littérature, cinéma, théâtre, etc… pour incarner un séducteur sans limites . Il apparait pour la première fois en 1630 dans une pièce de théâtre de Tirso de Molina.
Mais est-ce qu’un vrai Don Juan aurait inspiré le personnage de fiction et dans quel contexte ?
Don Juan vivait pour jouir des plaisirs de la vie, sans contraintes sociales, morales ou religieuses. Il se foutait des conséquences de ses actes sur la vie des autres. Il affichait son cynisme, son égoïsme, et il est présenté comme le libertin typique du XVII siècle …. Sauf qu’il s’agit du modèle libertin tel que le pouvoir religieux et conservateur voulait le présenter : Nocif pour la société et courant nécessairement à sa perte si il ne se repentait pas.
Don Juan servait à éduquer les masses en leur faisant comprendre que la liberté d’agir et de penser était synonyme de débauche et de punition finale.
Il s’agit donc d’un mythe construit et tout est une question de contexte !
Le personnage qui aurait été utilisé comme source d’inspiration est souvent présenté par les historiens comme étant le religieux Miguel Mañara y Vicentelo de Leca,né en 1627 à Séville. Un jeune libertin qui a parcouru l’empire espagnol et les cours des grands souverains, puis se repentit et entra dans les ordres. Mais cette piste est fausse car il avait 3 ans lors de la première représentation théâtrale de Don Juan qu’il n’a donc pas pu inspirer.
En réalité le mythe du Don Juan existait depuis l’inquisition, deux siècles auparavant. et inspirait des dizaines de pièces de théâtre (comme celles de Tirso de Molina dans les mêmes années 1630) toutes bâties sur le même schéma : Une jeune riche débauché abuse des plaisirs de la vie et séduit des femmes, puis se retrouve puni par la colère divine et se repentit.
Vers le milieu du XVII siècle, le mythe de Don Juan est présent dans toute l’Europe et se concentre sur la séduction et la débauche. Mais à aucun moment il n’est question de fraudes ou d’argent.
Nous excluons donc du dossier Don Juan toute accusation de fraude financière.
À titre d’information, Molière prend connaissance du mythe vers les années 1650 par des chansons venues d’Allemagne et présente sa version plus légère de Don Juan en 1657.
Mozart met en musique le livret de Da Ponté en 1787 mais toujours rien dans les textes qui évoquerait une forme escroquerie.
De nombreux auteurs Goldoni, Mérimée, Pouchkine, Byron, Dumas, Baudelaire, Montherlant ont utilisé le personnage de Don Juan parce qu’il défie l’ordre morale, l'ordre public, et Dieu.
Donc notre rapport d’enquête conclut aisément que Don Juan n’est nullement un arnaqueur qu’il n’y a rien à faire de plus du point de vue de l’enquêteur.
Et si Don Juan était un cas réel en 2023 ?
Notre agence aurait commencé avec son outil spécifique en intelligence artificielle pour collecter l’intégralité des informations en source ouverte sur le web.
Notre IA aurait également tout analysé et produit un rapport d’analyse en moins d’une heure. Un vrai enquêteur (un humain avec permis d’enquêteur officiel) aurait alors tout relu, pondéré, vérifié, complété et assumé et enfin produit le rapport final avec l’intégralité des preuves à l’appui. Le tout pour 750 Can $ en 48 heures.
Si des drapeaux rouges se lèvent, nous complétons avec une cyber-enquête sur tous les réseaux sociaux et interagissons avec la cible sous de faux prétextes.
Dans le cas de Don Juan, exempt de fraudes et tentatives de fraude, nos actions se seraient arrêtées là.
La même méthode d’enquête exhaustive sur sources ouvertes est appliquée pour nos enquêtes de réputation numérique en ligne que nous effectuons sur les investisseurs à la demande de start-up ou plus fréquemment sur la start-up ou toute entreprise à la demandes des investisseurs.
Si, et seulement si , des sérieux drapeaux rouges se sont levés ,alors nous complétons par une enquête classique : surveillance et observation, filature, infiltration etc… vérification des liens éventuels avec le crime organisé et autres techniques de vérifications tel que le hacking white hat.
En tout cas, si internet et les réseaux sociaux avaient existé au XVII siècle, Don Juan aurait été un cas d’école de réputation négative aggravée par les médias ou des bad buzz, mais sans actions criminelles ou fautives.
Citation attribuée à Don Juan (par Marcel Jouhandeau dans « portrait de Don Juan » :
« Le plaisir est le plus souvent imparfait. Ce n'est pas une raison pour le refuser. »
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