Il a été trahi par ses "likes".

Il préparait sa sortie.

Pas avec fracas.

Pas avec colère.

Mais avec méthode.

Tout a commencé par un doute.

Une phrase trop vague.

Un projet défendu à moitié.

Un regard qui se détourne.

Le dirigeant nous appelle :

"Il ne dit rien, mais je sens qu’il n’est plus là."

On enquête.

Ce qu’on observe:

Il like les publications du concurrent direct.

Commente des offres d’emploi avec des encouragements à peine déguisés.

Partage des articles sur “la liberté d’entreprendre quand on se sent étouffé”.

Mais on ne s’arrête pas à ça.

On recoupe.

On croise.

On aligne les données.

Ça s’appelle la triangulation comportementale.

Ses interactions publiques : parfaitement alignées avec une logique de départ.

Ses nouvelles connexions : deux recruteurs, un ex-partenaire d’affaires.

En interne :

Désengagement progressif,

Absences stratégiques,

Prise de distance.

Pris séparément, rien d’incriminant.

Mis ensemble, un scénario clair et déjà bien avancé.

Résultat :

Une société immatriculée.

Deux collaborateurs approchés.

Trois clients stratégiques déjà contactés.

Le tout… sans jamais lever la voix.

Moralité :

Les trahisons ne laissent plus de traces évidentes.

Elles s’écrivent dans le flou.

Dans les espaces que personne ne prend le temps de surveiller.

Un conseil

Ne cherchez pas ce qu’on vous dit.

Regardez ce qu’on montre.

Et surtout… apprenez à connecter ce que les autres considèrent comme des détails.

C’est là que tout commence.